Complément de salaire immédiat
Augmenter son niveau de vie de façon rapide, c'est possible grâce à certains supports d'investissement.
Lesquels ?
Quelles sont les solutions pour obtenir rapidement un complément de salaire ?
Pour améliorer sa qualité de vie, il est possible d'avoir rapidement des ressources en plus de ses revenus du travail. Par quels moyens y parvenir ? Découvrez les options à envisager pour augmenter votre salaire.
Contrairement aux idées reçues, l'investissement n'est pas exclusivement réservé à la constitution d'un patrimoine à long terme. Il est tout à fait possible de l'envisager en tant que moyen d'obtenir un complément de revenus rapide. Que vous soyez salarié ou chef d'entreprise, vos ressources et/ou votre épargne peuvent vous permettre de percevoir un complément de revenus à court terme… à condition de faire les bons choix en matière de placement. Objectifs, principes, supports d'investissement… ce qu'il faut savoir pour accroître rapidement son niveau de vie, et ce de façon pérenne.
Qui peut doper la rentabilité de son argent pour augmenter ses revenus ?
Vous voulez compléter votre salaire de façon rapide ? Vous ne voulez pas attendre plusieurs années, voire plusieurs dizaines d'années, pour bénéficier de revenus supplémentaires ? La perception d'un complément de salaire peut être un objectif récurrent et un véritable besoin des ménages désireux d'améliorer leur qualité de vie et leur pouvoir d'achat. Et pour l'atteindre, un seul mot d'ordre : améliorer la rentabilité de ses placements.
Les livrets bancaires, un placement qui rapporte très peu
Alors que l'investissement immobilier doit être envisagé à moyen ou long terme, certains placements financiers peuvent tout à fait permettre de percevoir un revenu complémentaire, et ce de façon très rapide. Cela présuppose toutefois de disposer déjà d'une épargne de précaution suffisante. Ces économies, qui doivent représenter quelques mois de salaire mis de côté, ont pour objectif d'éviter des difficultés financières en cas d'imprévu, tel que la perte d'un emploi suivie d'une inscription à Pôle emploi, des travaux à réaliser sur son domicile, un arrêt de travail longue durée, etc. L'épargne de précaution doit être conservée sur un support disponible et liquide, ce qui est notamment le cas des livrets bancaires ou du Livret A. Mais ces contrats ont une faille majeure : leur très faible rentabilité.
En effet, la rémunération des livrets d'épargne n'est pas suffisante pour en tirer un complément de salaire satisfaisant. Voici un tour d'horizon des taux d'intérêt en vigueur :
- 1 % net pour le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) depuis le 1e février 2022 ;
- 2,2 % net pour le Livret d'Epargne Populaire (LEP) depuis le 1e février 2022 ;
- 0,09 % brut en moyenne en février 2022 pour les livrets ordinaires (ou livrets bancaires).
Accroître immédiatement ses revenus, un état d'esprit que chacun peut adopter…
Face à la faiblesse des rendements proposés par les établissements bancaires, de nombreux foyers sont à la recherche de placements financiers plus rémunérateurs, avec en tête la possibilité d'avoir de plus grandes marges de manœuvre dans leurs choix de vie et de se prémunir d'événements inattendus : chômage, reprise d'une formation, employeur placé en liquidation, fin de droits au chômage, niveau d'aides insuffisant, etc.
Pour acquérir cette liberté et cette sécurité, nul besoin d'attendre d'être à la retraite ou d'avoir plusieurs dizaines de milliers d'euros de côté. En effet, si un niveau d'épargne élevé au départ permet d'obtenir un complément de salaire plus rapidement, il est tout de même possible de poursuivre ce même objectif avec un horizon de temps plus long lorsque l'on dispose d'économies moindres. Pour cela, une gestion budgétaire rigoureuse est nécessaire.
Il s'agit avant tout de développer un état d'esprit d'optimisation de ses placements financiers, avec une ou plusieurs intentions en ligne de mire :
- Epargner davantage et accroître son capital ;
- Avoir plus de pouvoir d'achat pour ses loisirs et son quotidien ;
- Faire face à une augmentation de ses dépenses (études des enfants, agrandissement de la famille…) sans piocher directement dans son épargne ;
- Augmenter sa capacité d'emprunt pour investir dans de l'immobilier locatif, acheter une résidence secondaire ou devenir propriétaire de sa résidence principale ;
- Pouvoir palier à des difficultés financières (arrêt de travail, perte d'emploi, fin d'allocation chômage, maladie…).
Ce précepte est particulièrement valable en période d'inflation, ce qui est actuellement le cas. Cette tendance a été initiée en 2021, et s'accélère également cette année. En mars 2022, l'Indice des prix à la consommation (IPC) a ainsi progressé de +4,5 % sur un an. Cette hausse des prix se répercute directement sur le portefeuille des consommateurs, lésés également par la faiblesse des rendements de l'épargne réglementée et des livrets bancaires, qui ne suffisent pas à couvrir le niveau d'inflation actuel. Autrement dit : l'argent placé sur des contrats d'épargne traditionnels se dévalue lentement, mais irrémédiablement.
… à condition d'accepter un certain niveau de risque
Pour contrecarrer l'inflation, mais aussi pour doper son salaire, les revenus de son activité indépendante ou les ressources générés par la location d'un bien immobilier, plusieurs options plus rémunératrices que les livrets d'épargne existent, et ce que l'on soit déjà propriétaire de sa résidence principale ou non. Pour autant, il n'existe pas de solution miracle : pour obtenir une meilleure rentabilité avec son argent, il faut accepter un certain niveau de risque. Ainsi, s'il est possible d'obtenir un complément de salaire rapidement, il faut tout de même envisager ce placement à moyen ou long terme. L'anticipation est une des clés d'un placement réussi, et permet d'optimiser la rentabilité de ses investissements tout en tenant compte de leur niveau de volatilité.
Au vu de la multitude de supports disponibles, chaque investisseur peut trouver le ou les contrats les mieux adaptés à son profil en fonction de son appétence au risque, de ses objectifs personnels et de son niveau de patrimoine financier. À condition de garder en tête que l'atteinte des résultats envisagés ne peut se faire sans prise de risque, chacun peut trouver la solution adéquate :
- Une personne dans la vie active, qui exerce un travail salarié, un emploi à domicile, qui est en micro-entreprise ou qui a une activité indépendante, et qui dispose déjà d'une épargne de précaution ;
- Une personne qui arrive en fin de carrière professionnelle et qui souhaite préparer son passage à la retraite et recherche de nouvelles idées d'investissement pour son argent ;
- Une personne à la retraite qui est déjà équipée de plusieurs contrats d'épargne et/ou d'un capital à investir important, par exemple via la vente d'un bien immobilier.
Bon à savoir : La directive MIF 2 encadre la commercialisation des instruments financiers. Grâce à la réalisation d'un questionnaire, elle permet de catégoriser les investisseurs en fonction de leur profil de risque et de leur niveau de connaissances des marchés financiers.
Comprendre les placements financiers : un peu de vocabulaire
Le monde de l'investissement, et en particulier son volet financier, peut sembler obscur pour des foyers non-aguerris à son jargon. Pourtant, quelques simples définitions et des explications peuvent permettre de gagner en clarté, d'éviter les confusions et de faire les meilleurs choix.
Diversifier ses placements, qu'est-ce que c'est ?
Le concept de diversification revient régulièrement lorsque l'on parle d'investir son argent. Mais qu'entend-on exactement par l'expression "diversifier ses placements" ? Il s'agit là d'investir sur différentes thématiques d'investissement, parfois sur les mêmes catégories de support, parfois sur des catégories différentes. L'objectif principal de cette stratégie est de limiter la prise de risque lors d'un investissement, tout en cumulant les avantages de plusieurs supports d'investissement différents. Par exemple, au lieu d'investir 1 000 euros sur une seule et unique action cotée en bourse, il est possible de mettre 500 euros sur ce titre, et 500 euros sur un autre titre, voire sur un support totalement différent : SCPI, placement obligataire, compte à terme, etc. En suivant cette logique, le risque de voir son investissement global se déprécier diminue mécaniquement.
En manque d'idées pour diversifier ses investissements ? Le champ des possibles est vaste, par exemple :
- Patrimoine mobilier :
- Œuvres d'art (peintures, sculptures…) ;
- Voitures de collection ;
- Bijoux et montres. - Patrimoine immobilier :
- Immobilier locatif à l'année (appartements, maisons…) ;
- Locations saisonnières (chalets, maisons de vacances…) ;
- Locaux professionnels (bureaux, commerces…). - Patrimoine financier :
- Livrets d'épargne (Livret A, LDDS, livrets bancaires…) ;
- Epargne logement (PEL et CEL) ;
- Epargne retraite (PER) ;
- Epargne entreprise (PEE, PEI, Perco, Pereco) ;
- Assurance-vie (fonds euros et unités de compte) ;
- Bourse (PEA, compte-titres, titres vifs…) ;
- Pierre-papier (SCPI et OPCI) ;
- Crowdfunding immobilier.
Qu'est-ce qu'un taux d'intérêt brut et un taux net ?
Certains contrats d'épargne sont exonérés d'impôts sur le revenu et de cotisations sociales. C'est le cas des livrets réglementés suivants :
- Le Livret A ;
- Le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS);
- Le Livret d'Epargne Populaire (LEP) ;
- Le Livret jeune.
Pour tous ces contrats, on parle alors de taux d'intérêt net : un euro gagné est un euro réellement dans la poche de l'épargnant. Attention toutefois, car certains contrats réglementés par l'Etat sont tout de même soumis aux prélèvements sociaux, voire à l'impôt sur le revenu. Dans ce cas, on parle de taux d'intérêt brut. C'est le cas du Plan d'Epargne Logement (PEL), pour les contrats ouverts avant le 1e janvier 2018, qui est exonéré d'impôts sur le revenu seulement les 12 premières années de détention, et qui est soumis aux prélèvements sociaux dès sa souscription. Son taux ? 1 % brut depuis le 1e août 2016. Depuis le 1e janvier 2018, tous les intérêts générés depuis l'ouverture du contrat sont soumis à la flat tax de 30 %. Quand au Compte Epargne Logement (CEL), il est soumis de plein droit à l'impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, et ce quel que soit son âge, avec un taux d'intérêt de 0,75 % brut.
Les taux d'intérêt brut concernent aussi les livrets non-réglementés, ou livrets bancaires. Dès lors, le prélèvement forfaitaire unique s'applique. Aussi appelé PFU ou Flat Tax, ce système a été introduit par la Loi de finances pour 2018. Son taux est de 30 %, constitué de la façon suivante :
- 12,8 % au titre de l'impôt sur le revenu ;
- 17,20 % pour les prélèvements sociaux.
Ainsi, un taux d'intérêt de 1 % brut ne permet, en réalité, que de profiter d'une rémunération de 0,70 % net. Prendre en compte la différence entre taux net et taux brut est donc capital pour comparer deux placements financiers différents et sélectionner celui qui est le plus en adéquation avec l’objectif d’obtenir un complément de salaire.
Bon à savoir : Les particuliers peuvent être exonérés des 12,8 % d'impôt sur le revenu s'ils respectent un plafond de Revenu Fiscal de Référence (RFR). En n-2, il faut ainsi avoir déclaré moins de 25 000 euros de RFR pour une personne seule et moins de 50 000 euros pour un couple.
La différence entre intérêts simples et intérêts composés
Au-delà de la fiscalité des placements, le mode de calcul des intérêts est une variable pertinente à étudier lorsque l’on souhaite obtenir un complément de salaire. Deux méthodes existent : celle des intérêts simples et celle des intérêts composés. Sur un contrat d'épargne traditionnel, par exemple un livret bancaire, on parle d'intérêts composés : les intérêts sont capitalisés chaque année et génèrent eux-mêmes de nouveaux intérêts. Par exemple, 100 euros investis à 1 % net permettent d'obtenir 1 euro d'intérêts la première année. L'année suivante, ce sont 101 euros qui servent de base de calcul, soit 1,01 euro gagné, et ainsi de suite. Chaque année, la base de calcul augmente, ce qui entraîne mécaniquement un effet de levier.
Par opposition, les intérêts simples ne sont pas capitalisés. En reprenant le même exemple que précédemment, l'investisseur ne récupérera qu'un euro chaque année, et ces intérêts ne viendront pas s'ajouter à son capital. Pour autant, ce type de placement n'est pas à exclure, au contraire. Les intérêts générés peuvent tout à fait être réinvestis sur le même support, sur des contrats différents ou être récupérés pour servir de complément de salaire.
Placement de capitalisation ou de distribution : lequel choisir pour un complément de salaire ?
Deux grandes catégories de placements existent : les placements de capitalisation et les placements de distribution. Chacun de ces contrats suit une stratégie différente. En choisissant d'investir dans un fonds de distribution, il est possible d'obtenir un complément de salaire de façon rapide. En effet, ce type de contrat permet de récupérer chaque année un dividende en fonction des revenus perçus par le fonds, qu'il s'agisse aussi de dividendes ou de coupons. À l'inverse, un placement de capitalisation ne distribue pas ces revenus, mais les réinvestis au sein même du fonds, à la manière d'un placement à intérêts composés. Ce type de contrat s'inscrit donc sur du plus long terme en offrant un horizon de gain lors de la revente du placement uniquement.
2 idées d'investissement pour générer de l'argent rapidement
En investissant dans certains produits financiers, les épargnants peuvent obtenir un complément de salaire de façon quasi-immédiate. Cela doit se faire en tenant compte de leur appétence vis-à-vis de certains supports et de leur niveau de patrimoine à investir, déduction faite de l'épargne de précaution nécessaire à tout foyer. Les 2 exemples suivants en constituent un aperçu, et, sans être exhaustive, cette liste permet d'obtenir un panorama des principales options à la disposition des investisseurs particuliers. Pour arbitrer et choisir la meilleure solution, l'accompagnement par un conseiller en gestion de patrimoine reste fortement recommandé.
1. Les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI)
Parmi les options possibles pour dégager rapidement un revenu supplémentaire, les Sociétés Civiles de Placement Immobilier figurent en bonne position, avec de nombreux autres avantages à la clé. Les SCPI sont des entreprises non cotées en bourse qui investissent dans l'immobilier. Elles peuvent acquérir une grande variété de biens : commerces, bureaux, locaux professionnels, entrepôts, immeubles, appartements, maisons, etc. Les particuliers peuvent acheter des parts de SCPI, et ainsi profiter de divers avantages en fonction du type de SCPI :
- SCPI de rendement : l'objectif de ces SCPI est de distribuer des revenus de façon régulière ;
- SCPI fiscale : cette SCPI permet de profiter d'avantages fiscaux qui varient selon le dispositif de défiscalisation concerné (loi Pinel, Malraux, déficit foncier) ;
- SCPI de plus-value : elles parient sur l'évolution du marché de l'immobilier pour générer des plus-values.
Alors que les SCPI fiscales s'adressent avant tout aux ménages désireux de réduire leur niveau d'imposition grâce à des investissements orientés essentiellement sur de l'immobilier résidentiel, les SCPI de plus-value doivent s'envisager sur du moyen à long terme, avec un gain potentiel uniquement lors de la vente des biens immobiliers. De leur côté, les SCPI de rendement ont vocation à fournir un revenu régulier, parfois mensuel, parfois trimestriel, ce qui s'inscrit parfaitement dans une logique de complément de salaire. Les SCPI de rendement occupent d'ailleurs la plus grande partie du paysage des Sociétés Civiles de Placement Immobilier en France.
Au sein même de cette famille, il existe diverses déclinaisons des SCPI de rendement, à savoir :
- Les SCPI diversifiées qui investissent dans une grande variété de biens immobiliers (bureaux, locaux de stockage, commerces, etc.) ;
- Les SCPI de commerces et de magasins ;
- Les SCPI de bureaux ;
- Les SCPI spécialisées dans un seul secteur d'activité (santé, hôtellerie-restauration, industrie…) ;
- Les SCPI régionales qui concentrent leurs investissements sur une zone géographique précise (région, France, Europe, monde, Asie, Etats-Unis…).
Par l'intermédiaire des SCPI, les épargnants peuvent investir de l'argent dans l'immobilier sans avoir à débourser plusieurs centaines de milliers d'euros. En effet, le prix d'une part de SCPI est généralement fixé entre 150 et 1 000 euros, de quoi permettre à tous les investisseurs d'accéder à ce support, et ce même avec peu de capitaux initiaux. En plus d'être accessible, cette solution permet de diversifier son portefeuille de placements et ainsi de réduire son niveau de risque, sans avoir à prendre soi-même en charge la recherche d'un bien immobilier, d'un locataire, la réalisation des états des lieux, etc. La rentabilité des SCPI est aussi un de leurs atouts majeurs : en investissant 50 000 euros sur une SCPI qui rapporte environ 150 euros nets par mois, il est possible de gagner 1 800 euros sur une année, et ainsi de s'offrir ce que l'on souhaite… un voyage par exemple !
Attention en revanche à l'horizon d'investissement : l'acquisition de parts de SCPI doit se faire dans une optique de long terme. Une durée de détention de 8 à 10 ans au minimum est à envisager.
Bon à savoir : Selon l'Association Française des Sociétés de Placement Immobilier (ASPIM), ce sont 78,60 milliards d'euros qui étaient investis dans des SCPI en 2021, soit une collecte en hausse de 7,37 milliards d'euros entre 2020 et 2021. Au total, 38 sociétés de gestion se partagent le marché des SCPI pour un total de 209 supports différents. Un chiffre élevé, qui explique l'intérêt de faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine afin de sélectionner LA bonne SCPI.
2. Le crowdfunding immobilier
Largement démocratisé, le crowdfunding, ou financement participatif en français, permet aux particuliers d'investir dans une multitude de projets via des plateformes en ligne. Le crowdfunding immobilier est l'une des déclinaisons de ce type de produit financier, et permet de financer des programmes immobiliers dans le neuf ou dans l'ancien. En effet, à la recherche d'une partie de l'argent nécessaire au lancement d'un projet, les promoteurs immobiliers et les marchands de biens s'adressent à des plateformes sur internet qui servent d'intermédiaire. Ces sites permettent de collecter les fonds nécessaires auprès des particuliers, qui peuvent investir directement depuis leur domicile.
La diversité des investissements proposés est une force de ce secteur d'activité, et permet à tout à chacun de faire librement ses choix en fonction de son appétence pour tel ou tel type de programme immobilier. On retrouve par exemple :
- Acquisition d'un terrain et construction de logements neufs proposés à la vente ;
- Achat d'un bien résidentiel existant pour rénovation et/ou division en plusieurs lots ;
- Construction ou réhabilitation de bureaux, de commerces ou d'établissements de santé ;
- Transformation de locaux d'entreprise en logements ;
- Etc.
Le rendement servi sur les différentes plateformes de crowdfunding immobilier sur le web est un des atouts majeurs de ce support de placement. La plupart des projets sont affichés avec un rendement brut allant de 8 à 10 %, duquel il convient de déduire la fiscalité ainsi que les éventuels frais associés (frais d'entrée, de gestion et/ou de sortie appliqués par le site pour la mise à disposition de ses services). Après application de ces variables, la rentabilité affichée reste encore très intéressante, aux alentours de 5 à 6 % net. De fait, le crowdfunding immobilier convient parfaitement à tous les foyers qui veulent dynamiser la rentabilité de leur épargne.
Qui plus est, l'horizon de sortie est court en crowdfunding immobilier. Contrairement aux SCPI, la durée de détention est généralement prévue sur 12 à 24 mois, avec d'éventuelles prolongations possibles et précisées par les sites. Il est donc envisageable d'investir avec un horizon court à moyen terme, et ce avec une mise de départ très réduite. En fonction des projets et des plateformes, le ticket d'entrée peut commencer à 500 ou 1 000 euros, ce qui permet de démocratiser très largement ce support de placement.
Comment être guidé dans ses choix pour compléter son salaire ?
SCPI ou crowdfunding immobilier : la liste des idées d'investissement en vue d'obtenir un complément de revenu n'est pas exhaustive. En fonction de l'horizon de placement et du profil de chaque investisseur, qu'il exerce un emploi salarié, à domicile ou qu'il dirige sa propre entreprise, d'autres produits financiers peuvent servir de support à une telle stratégie patrimoniale. Et c'est justement grâce à sa vision globale et à ses compétences que le conseiller en gestion de patrimoine peut-être un interlocuteur de référence pour vous aider à concrétiser votre mise en action.